Arrêter de fumer, la bonne idée pour réduire le coût de son assurance emprunteur !
ActualitésÊtre fumeur, cela a des conséquences directes sur la santé, et sur le coût de votre assurance de prêt. C’est une réalité, les candidats à l’achat qui sont fumeurs sont la plupart du temps frappés par une prime d’assurance emprunteur plus forte que les non-fumeurs. Logique, mais quel est réellement l’écart constaté ? A quelles économies pouvez-vous prétendre en arrêtant le tabac totalement ?
Le tabagisme occasionnel ou régulier, un risque aggravé pour la santé
Selon les données de Santé Publique France, le tabac est la première cause de mortalité évitable en France. En 2022, en France métropolitaine, plus de trois personnes de 18-75 ans sur 10 déclaraient fumer (31,8 %) et même un quart fumer quotidiennement (24,5 %).
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appuie ce constat, arguant que « l’épidémie de tabagisme est l’une des plus graves menaces ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale (avec) plus de 8 millions de morts chaque année dans le monde ».
Ainsi, qu’il soit régulier ou occasionnel, le tabagisme est pris en compte par les organismes d’assurance pour juger des risques de santé que vous présentez lorsque vous sollicitez un crédit bancaire. Fumer de temps en temps ou tous les jours, c’est la même chose aux yeux des assureurs, qui vont alors appliquer une surprime. Oui, vous avez bien lu. Une cigarette de temps en temps ou une consommation quotidienne, cela ne change rien.
Se déclarer non-fumeur, c’est possible !
Lors de la réalisation d’une simulation d’assurance, votre banquier – ou l’assureur directement – peuvent vous demander si vous êtes fumeur ou non. Ils en ont totalement le droit. Et, si vous dites ne pas consommer de tabac, vous pouvez avoir à signer une déclaration de non-fumeur. Là encore, ceci est totalement légal.
Celle-ci peut être établie dans deux situations :
- Si vous n’avez jamais fumé ;
- Si vous avez cessé de fumer depuis au moins deux ans (24 mois).
Si vous remplissez une déclaration de non-fumeur car vous avez arrêté le tabac, sachez que cet arrêt ne soit pas être dû à des problèmes de santé. L’assurance se réserve le droit de contrôler cette déclaration par un test de cotinine, en particulier quand les montants assurés sont élevés (au-delà de 500 000 €). Ce test – salivaire ou urinaire – permet de détecter la cotinine, c’est à dire la nicotine une fois transformée par l’organisme. Un test qui reste toutefois peu efficace pour mesurer réellement le tabagisme sur une période longue. En effet, aucune trace de cotinine ne serait perceptible après un délai de 16 jours .
Quel est le risque encouru à cacher le fait que vous fumer, ou à dire que vous ne fumez plus depuis deux ans alors que ce n’est pas le cas ? L’article L. 113-2 du code des assurances exige une totale honnêteté concernant votre état de santé, y compris votre consommation de tabac. Par conséquent, toute déclaration mensongère autorise l’assureur à mettre fin au contrat, ou à modifier les conditions tarifaires de celui-ci. Si des problèmes de santé surviennent après la signature du contrat et qu’ils ont un lien direct avec une consommation non-déclarée, vous risquez tout simplement de perdre la protection que vous apportait votre assurance. Aucune prise en charge en cas de problème !
Le surcoût concret du tabagisme sur l’assurance de prêt
Le statut de fumeur pèse lourdement sur le coût de l’assurance emprunteur. Concrètement, un fumeur devra supporter une surprime pouvant augmenter sa cotisation de 20 à 70 % par rapport au tarif standard. Par exemple, pour une assurance emprunteur de 100 € par mois, un fumeur pourrait payer entre 120 et 170€ mensuellement.
Mais cette majoration n’est pas définitive. Un assuré qui cesse de fumer peut, après deux ans d’abstinence, demander une révision de sa prime auprès de son assureur actuel. Cette démarche nécessite une nouvelle déclaration de non-fumeur, généralement accompagnée d’un test de cotinine comme preuve médicale. La même démarche que lors de la signature de l’assurance en parallèle du crédit.
Cette situation – le fait d’arrêter de fumer – ouvre également la voie à une opportunité d’optimisation plus large : la délégation d’assurance. En tant qu’ancien fumeur, si vous avez par exemple actuellement un prêt en cours de remboursement, vous pouvez mettre en concurrence différents assureurs et potentiellement obtenir un tarif plus avantageux ailleurs.
Cette démarche de recherche et de comparaison des offres d’assurance de prêt, In&Fi Crédits peut s’en charger pour vous en sollicitant son réseau de partenaires. Vous pouvez alors espérer une économie substantielle sur la durée totale du prêt, la différence de prime pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros sur un contrat long terme.
Une source d’épargne concrète
Arrêter de fumer peut vous aider sur le plan santé, mais est aussi une solution pour réduire le coût de l’assurance de prêt. C’est aussi une excellente source d’épargne à mobiliser… pour votre habitation !
« Le tabagisme contribue à la pauvreté, car les ménages dépensent en tabac des sommes qu’ils auraient pu consacrer à des besoins essentiels tels que l’alimentation et le logement » indique l’OMS. C’est une réalité, en dépensant chaque jour ou chaque semaine des sommes même résiduelles dans le tabac, cela vous prive d’une source d’argent qui peut contribuer au remboursement de votre prêt, ou à la création d’une épargne de sécurité.
Un paquet par jour, c’est 12€ qui partent en fumé. Sur 20 ans, cela représente 87 600€ ! En clair, fumer tue : votre santé, votre capacité d’épargne, et votre capacité d’emprunt. Pour connaître comment obtenir les meilleures conditions d’emprunt si vous êtes actuellement fumeur ou ancien fumeur, n’hésitez pas à solliciter l’agence IN&FI Crédits dont vous dépendez. Une étude complète de votre situation peut vous permettre de décrocher un prêt au meilleur taux, et avec la meilleure assurance.